Double distance
Cette intervention artistique se situe sur deux murs en pierres sèches qui délimitent le fond du jardin de la Galerie Olivier. Des fragments de miroirs sont incrustés dans certains espaces creux entre des pierres. Chacun d'eux a été découpé selon la forme de l'espace vide dans lequel, verticalement, il s'insère. Les miroir reflètent les transformations de la lumière ainsi que la végétation et autres présences dans le jardin. Mais ce qui déstabilise la vision du spectateur, ce sont les mouvements des reflets qui bougent sur le même rythme que ses déplacement dans le jardin. Au fur et à mesure qu'il tente de capter le fonctionnement du phénomène, en s'éloignant ou en se rapprochant du mur, il a la sensation d'apercevoir dans les miroirs des éléments qui se trouvent de l'autre côté du mur. Ce trompe-l'oeil en forme de trous déstabilise momentanément la perception, qui oscille entre l'évidence de l'artifice et l'impression que la fiction est réelle.