Actualités
JUBILÄUMSEDITION
Exposition collective, dans le cadre de L'Edition anniversaire, à l'occasion de la 10e édition d'IMPRESSION – Exposition de gravure, publiée par le Kunsthaus de Grenchen. Carmen Perrin y présente «ECLIPSE», une édition sous la forme d’un film vidéo de 3min 10sec.
Vernissage-événement le 13 novembre 2022 à 11h30
Kunsthaus Grenchen
Bahnhofstrasse 53
2540 Grenchen - Suisse
kunsthausgrenchen.ch
DES FOULES, DES PEUPLES, DES CRÉATURES
Une exposition de Carmen Perrin et Virginie Delannoy
La rose de la façade de la cathédrale de Soissons est un témoin de l'époque médiévale durant laquelle des figures furent installées par des tailleurs de pierre sur et dans les cathédrales. Frappée par la tempête Egon en 2017 et déposée dans l'ancienne église Saint-Léger, aujourd'hui désacralisée (espace muséal depuis 1909), la rose porte les marques de cette catastrophe. Un savoir-faire renouvelé dans le contexte d'une restauration inédite (achevée en janvier 2022) a permis la création d'une nouvelle rose, désormais visible au sein de la façade de la cathédrale de Soissons.
Partant de ce constat, Carmen Perrin et Virginie Delannoy, deux artistes plasticiennes en résidence au musée d'art et d'histoire Saint- Léger, proposent de mettre en place un récit : comme lorsque l'on accourt au-devant d'un événement survenu dans notre entourage, des personnages descendus des façades des cathédrales de la région sont venus voir la rose pour lui rendre un hommage.
Incarnés par près de 80 figures de terre crue, réalisées avec des spécialistes de la technique de la bauge, ces « acteurs » à l'échelle du corps humain ou parfois animal prennent la forme minimaliste de monolithes.
Le contexte de la catastrophe « naturelle » autour de la rose de la cathédrale de Soissons résonne avec celui que nous vivons aujourd'hui, dans le cadre de l'anthropocène. Carmen Perrin et Virginie Delannoy réagissent à ce contexte et s'approprient la rose médiévale brisée par une tempête, pour la révéler comme un écho à la destruction du vivant par l'action humaine sur notre planète.
L'intervention artistique, telle une scénographie sculpturale dans l'ancienne église Saint-Léger, propose une exposition à part entière, qui réunit une myriade de « statues abstraites » d'une hauteur comprise entre 50cm et 1m80, regroupées dans une grande partie de l'espace de l'église, autour de la rose, comme une foule, en attente, en recueillement.
Dans cette installation qui interagit avec certains éléments de l'architecture de Saint-Léger, avec la lumière naturelle et l'espace circulaire occupé actuellement par les multiples fragments de la rose déposée, une place a été réservée à une vingtaine de fragments lapidaires, prêtés par des habitants de Soissons. Ces pierres ont été incrustées, à différentes hauteurs, dans la masse de certains monolithes, comme des fossiles qui affleurent.
L'installation artistique est complétée par l'introduction des « créatures » minérales, déjà résidentes au sein de l'église (éléments des collections municipales), et le dialogue saisissant qu'elles développent avec les monolithes de terre crue.
La dernière phase de cette expérience artistique concerne la mise en place des conditions nécessaires permettant le recyclage des 26
m3 de terre dans le cadre d'un nouveau projet. Des échanges se poursuivent actuellement avec plusieurs institutions et associations en France, intéressées à accueillir ce précieux matériau.
Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023.
Vernissage le 14 octobre à partir de 18h.
Musée d’Art et d’Histoire Saint-Léger
2 rue de la Congrégation
02200 Soissons - France
Toucher terre
Avec Toucher Terre, la Villa Datris poursuit l'exploration des savoirs ancestraux revisités par la création contemporaine, comme un écho à Tissage/Tressage, exposition présentée en 2018 et consacrée à l'art textile.
Du 27 mai au 1er novembre 2022, la Fondation explore l'art de la sculpture céramique en réunissant plus de 130 œuvres réalisées par 100 artistes historiques, contemporains et émergents français et internationaux.
En s'emparant avec créativité et originalité de cette matière qu'est la terre, les artistes semblent partager une vision du monde réparatrice, qui cherche à lier la société à la nature, les cultures passées à celles à venir. Plus actuelles que jamais, ces techniques immémoriales ouvrent un nouvel espace de créativité pour les artistes qui puisent dans leurs forces inouïes une profonde énergie et une merveilleuse source d'inspiration pour notre temps.
Depuis quelques années, le travail de la terre est revenu sur le devant de la scène contemporaine avec des artistes qui interrogent dans leurs œuvres, les problématiques sociétales et environnementales.
C'est ce que la Fondation Villa Datris souhaite transmettre à ses visiteuses et visiteurs tout en célébrant une approche pleine d'humour et de surprise de l'art céramique.
Avec Carmen Perrin et d'autres artistes.
FONDATION VILLA DATRIS
7, avenue des Quatre Otages
84800 L’Isle-sur-la-Sorgue, France
www.fondationvilladatris.fr
TRANSItional toys
JASON
A ce stade, une communication s'était établie entre nous et je demandais au père d'aller dans la salle d'attente. J'approchais la petite table; je proposais à Jason de jouer avec moi et lui expliquai le jeu du squiggle.
Il dit: «Vous ne connaissez pas de jeu où l'on marque des points?»
Le sien dont je fis un ver.
Le mien dont il fit une anguille ou un requin. Il se donna beaucoup de peine, particulièrement pour les dents, mais il continua à dire qu'il aurait voulu un jeu où l'on peut perdre ou gagner. En faisant les dents, il cassa la pointe du crayon et s'en excusa. Toutefois, une certaine méchanceté était passée dans ce dessin de dents.
Le sien dont je fis un têtard. Il ne pouvait guère l'utiliser car il ne savait rien des têtards. Il croyait que c'était des poissons et ignorait qu'ils devaient se transformer en grenouilles.
Le mien qui lui fit dire: «Je ne pourrai jamais...il faut que je le change un peu. Cela va être très difficile». Avec de grands efforts de concentration, il en fit un scarabée avec des oiseaux et un arbre.
Son squiggle, qu'il voulu transformer lui-même. Il dit: «Je sais». C'était une courbe assez bien tracée. Il en fit «deux pouces», sans expliquer comment deux pouces pouvaient être ainsi assemblés.
J'avais mon idée sur les deux pouces, mais je ne fis aucun commentaire interprétatif.
De nouveau le sien dont je fis un chien. Il dit que cela aurait dû être un canard.
Le mien. Il dit: « C'est assez facile » et il en fit rapidement ce qu'il appela un taureau.
Si l'on se réfère aux standards habituels, c'était là une représentation bien médiocre pour un garçon de 8 ans, mais je ne me laissai pas trop influencer par la qualité du dessin intervenu au milieu d'un jeu pour évaluer son intelligence. En fait, nous jouions vraiment, au lieu d'agir de propos délibéré.
HESTA
Le mien. Tout d'abord, Hesta n'y put rien découvrir, mais elle dit: « Cela prendra du temps». Elle y travailla et en fit bientôt une souris ou une souris-chien.
Le sien, qui était fait en deux temps, un mouvement circulaire et un V ajouté. J'en fis une fille. Elle criait « Au secours » (Help!), ce qui nous amena à parler des Beatles.
Le mien, dont elle fit un poisson qui sautait hors de la mer et qu'elle intitula par la suite
« Poisson dansant ».
Le sien. Elle y découvrit un visage qu'elle intitula par la suite l'« homme sinistre ».
Le sien, dont je fis un téléphone. Nous jouions tous les deux ensemble et j'avais le sentiment que nous étions à l'aise. A un certain stade, je lui dis, comme si nous n'avions pas été très sages. « Ta mère doit penser que nous sommes en train de travailler ».
Mon squiggle, dont elle fit « un joueur de rugby avec des taches de rousseur » Un peu plus tard elle ajouta l'adjectif « américain ».
Le sien. Elle savait ce qu'il représentait pour elle, mais elle voulait que je l'élabore à ma façon. Je tentais en fin de compte de dessiner son idée. C'était un bébé dinosaure. « C'est stupide ». Elle l'appela Cyril par la suite. En fait elle aimait beaucoup ce dessin et pensait que ce serait peut-être le meilleur de tous ceux que nous allions faire.
Le mien. Faisant preuve de beaucoup d'imagination, elle en fit Jack et le Haricot Géant. Par la suite elle dota Jack d'une bouche et, tout à la fin, elle revint au dessin et fit les haricots.
Le sien. C'était un squiggle à deux temps. J'en fis un garçon et une fille réunis. Elle trouva ce dessin
« excellent » et, à la fin, l'intitula « Tango ».
j'ai commencé ma série de « squiggles" à partir de gribouillis dessinés pas plusieurs personnes (sexe et âge différents).
A partir des premiers échanges je commence une expérimentation qui me conduit progressivement à prendre différentes décisions afin, de ne surtout pas « copier » le processus de Donald Winnicott, mais d'inventer une manière de m'approprier cette belle trouvaille de mise en condition d'analyse et de la détourner pour en faire une oeuvre graphique à part entière, de trouver une règle du jeu qui tire l'expérience hors du domaine de la psychanalyse et tente de la situer dans le domaine artistique, dans la mesure où l'impulsion qui fait apparaître des figures dans l'échange de gribouillis vient d'un dehors élargi (une foule) et que l'effort que je dois fournir est de rendre perceptible avec mes crayons de couleur quelque chose qui est déjà dans chaque gribouillis, mais qu'on ne voit pas encore. Quand je regarde les gribouillis que je reçois et que je plonge dans les entrelacements parfois chaotiques des lignes, je ne pense pas aux personnes qui les ont tracés, mais aux forces physiques et psychiques qui semblent les avoir impulsés. J'y réponds par la force des couleurs, lesquelles, au même titre que le liquide fait «monter » une image photosensible dans l'obscurité du laboratoire, révèlent les figures et l'espace qui les portent.
Je n'ai aucune conversations avec les auteurs des gribouillis et parfois je ne les ai même pas rencontrés car ce sont des personnes qui sont dans l'entourage de mes connaissances et auxquelles j'ai confié mon carnet de dessin pour quelques jours.
Mes lectures des livres de Winnicott me donnent à penser qu'il ne me reprocherait pas de détourner cet outil de travail pour une fin artistique. Je pense qu'à son tour, et avec son humour particulier, il serait peut-être tenté....
Pour le catalogue, je te propose de publier ce texte tiré du livre : D.W.Winnicott, la consultation thérapeutique et l'enfant, ed Gallimard, 1971
Les images viennent mentalement en le lisant.
GALLERIA L'AFFICHE
20122 Milano
www.affiche.it
HAUS AM RAIN
Carmen Perrin et Andrea Wolfensberger, artistes invitées à la Trudelhaus de Baden, ont choisi de se confronter ensemble à l'architecture des salles d'exposition. La transformation et la construction de 1969 par le futur professeur de l'EPF Adrian Meyer sont considérées comme un témoin important d'un renouveau moderne à Baden, la galerie et le restaurant sont restés en grande partie inchangés jusqu'à aujourd'hui dans leur structure et leur aménagement intérieur. Carmen Perrin et Andrea Wolfensberger transforment l'espace d'exposition en une sculpture habitable. Après avoir accédé à l'exposition par le pont extérieur, le visiteur est accueilli par un seuil en bois qui l'accompagne vers l'intérieur, comme un premier belvédère. Les parois d'origine de l'exposition ont été modifiées par des incisions précises de manière à ce que la lumière du jour et des vues inhabituelles soient soudain possibles sur des parcelles du paysage ou certains éléments de l'architecture qui changent d'apparence. Une colonne stratifiée par des milliers de pages de livres semble traverser les deux premiers étages. Par deux fenêtres, le vent souffle vers nous, en gonflant un mince film transparent, dans un jeu aérien et bruyant de claquements. Dans la pièce la plus basse, la douceur d'un jardin laisse filtrer l'odeur de la terre mouillée. Les deux artistes conçoivent leur projet commun dans la Trudelhaus d'une part comme une confrontation avec l'architecture et le paysage, mais aussi comme un appel à regarder de plus près ce qui existe déjà.
CONSTRUIRE L'IMAGE
Avec Claude Cortinovis, Virginie Delannoy, Noémie Doge, Carmen Perrin, Robert Turner Collective
IMPRESSION 2021/2022
Les techniques de gravure appartiennent aux plus polyvalents procédés de production artistique et motivent les artistes à réaliser sans cesse de nouvelles expériences avec des résultats parfois surprenants. L'exposition collective nationale IMPRESSION du Kunsthaus Grenchen, qui est devenue une tradition et dont c'est la 10e édition cette année, retrace l'actualité dans ce domaine. Des artistes de toute la Suisse ont été invités à présenter leur candidature. Outre les oeuvres produites par des procédés d'impression classiques, la soumis- sion de travaux numériques et expérimentaux qui repoussent les limites des procédés de gravure a également été saluée. Les travaux présentés dans l'exposition ont été sélectionnés par un jury d'experts – composé de Reto Emch (Artiste et Directeur Haus der Kunst St. Josef, Solothurn), David Khalat (Directeur Edition VFO, Verein für Originalgraphik, Zurich) et Felicity Lunn (Directrice Centre d'art Pasquart, Bienne).
Avec: Esther Amrein und Rosângela De Andrade Boss, Luigi Archetti, Marianne Badertscher,
Rita Banz, Sabrina Barbieri, Lis Blunier, Tashi Brauen, Romain Crelier, Gabrielle Dannenberger, Marco Eberle, Severin Egli, Peter Emch, Markus Furrer, Marco Ganz, Arno Hassler,
Ray Hegelbach, Katharina Henking, Simon Heusser, Andreas Hofer, Sylvia Hostettler, Silvia Hugi Lory, Cécile Hummel, Urs Jost, Atelier Alpina (Julia Barandun, Salima Hänni und Manuela Zeiter), Barbara Keeris, Diego Kohli, Tami Komai, Oliver Krähenbühl, Dafi Kühne, Julia Kuster, Margarit Lehmann, Valentin Magaro, Valentin Merle, Barbara Meyer Cesta, Susan Mézquita, Monika Müller, Gregorio Pedroli, Carmen Perrin, Florance Plojoux, Raphael Rezzonico,
Maja Rieder, Denis Roueche, Thomas Ruch, Daniel Ruggiero, Ursula Rutishauser, Jérôme Schaad, Jean-Robert Schaffter, Franziska Schiratzki, Stefan Schlumpf, Marius Steiger, Rudolf Steiner, Felix Stöckle, Lex Vögtli, Andreas Weber, Thomas Woodtli, Wolfgang Zät, Véronique Zussau
Nuée d'Iris
Dans le cadre de la réhabilitation et de l'extension de l'immeuble situé au 25 rue de Tolbiac à Paris, par le bureau Vilo Bach, Carmen Perrin a réalisé une intervention chromatique permanente sur un mur mitoyen constitué d'un assemblage de briques de verre.
Kunst-Stoff Plastik
Plastik ist das Material des 20. und 21. Jahrhunderts! Form- und einfärbbar, hart oder weich, massiv oder dünn – der günstige Preis und die vielseitige Verwendbarkeit liessen es während der vergangen Jahrzehnte in alle Lebensbereiche vordringen. Schon früh im 20. Jahrhun- dert fand es daher auch Eingang in die bildende Kunst. Die Ausstellung zeigt an über 70 Werken den vielseitigen Umgang mit dem Stoff in Kunstwerken von der Klassi- schen Moderne bis heute.
Lorena Adler und Selina Cadruvi, Ruedi Bechtler, Thomas Behling, David, Jakob und Max Bill, Samuel Buri, John Cage, Jedediah Caesar, Andreas Christen, Christo, Sven Egert, Róza El-Hassan, Benedicht Fivian, Martin Gut, Lori Hersberger, Géraldine Honauer, Patricia Jacomella Bonola, Lev Khesin, Monika Kiss-Horvath, Rosa Lachenmeier, Niklaus Lenherr, Carmen Perrin, Tobias Rehberger, Dieter Roth, Nelly Rudin, Niki de Saint Phalle, Markus Schwander, Jürg Stäuble, Ursula Stalder, Paul Talman, Niels Tofahrn, Verena Vanoli, Georges Vantongerloo, Shizuko Yoshikawa
26.11.2020—28.2.2021
Hans Erni Museum — Lucerne
Têtue géométrie ou la tentation d’escalader le ciel
En 1976, le peintre Jean-Pierre Schmid, dit Lermite réalise «Paysage pour un berger (II)». Un paysage constitué de lignes droites et courbes, délimitant des surfaces colorées. Les couleurs «chaudes» et «froides» sont entremêlées, comme le sont, sous les frôlements de la lumière, la superposition des plans et des angles inclinés. Aucune ligne horizontale ne vient atténuer une subtile mouvance tectonique entre une deuxième et une troisième dimension.
De cette matrice virtuelle, comme ondulant sous la force d'une brise hiémale, j'ai tiré une «empreinte». Celle-ci, déposée sur les fils régulièrement tendus d'une texture verticale, est détachée de quelques centimètres du mur blanc. Vue de face, elle renvoie à l'oeil une image diaphane. Cependant, une légère vibration chromatique incite le visiteur à se déplacer devant l'image pour percevoir, progressivement, la couleur «se lever» dans toute son intensité, s'atténuer à nouveau, puis réapparaître selon les points de vue et les angles d'ondulations.
L'allusion à une forme simple et répétitive du métier à tisser évoque les objets du travail manuel de paysans ou d'artisans que Lermite, acharné à capter toutes les facettes d'un même objet, qu'il s'agisse d'un outil ou un élément architectural comme certaines fenêtres d'ateliers, a cherché à retranscrire plastiquement dans leur contexte singulier.
La polychromie, déposée par fragments sur des milliers de fils élastiques, évoque la tension du contact entre l'oeil de l'artiste avec les forces mouvantes, proches et lointaines, «du paysage venu lentement à soi», comme l'écrivent Marie-Claire et Pier-Angelo Vay, dans le catalogue raisonné LERMITE 1920-1977.
À travers le regard exigeant qu'il portait sur les éléments constitutifs du site où il avait choisi de s'installer pour vivre et élaborer son langage, Lermite, cherchait à se confronter aux éléments du paysage, comme à un champs de forces traversé principalement par des sensations «haptiques».
Dans la préface, Roland Bouhéret écrit «Lermite épia jusqu'à la fin la lumière». Avec mes propres outils et depuis le début de mes recherches, moi aussi je la scrute et j'invente des sortes des pièges pour la capturer, la moduler et l'articuler avec des matériaux ou avec de la couleur.
Carmen Perrin, août 2020
24.10.20—31.01.21
MUSÉE DES BEAUX-ARTS
Marie-Anne-Calame 6
CH-2400 Le Locle
T +41 (0)32 933 89 52
mbal.ch
Supper Club
Exposition du 4 juillet au 29 août 2020.
Vernissage de l'exposition le samedi 4 juillet 2020 de 14h à 17h.
Wilde - Basel
Angensteinerstrasse 37
4052 Basel
www.wildegallery.ch
acides
Edition VFO
Verena–Conzett–Strasse 7
8004 Zürich
www.edition-vfo.ch
iota Presents: Transitional Toys (Security Objects)
An exhibition with events by Scottish, Swiss and Italian artists.
THE SWISS CONNECTION: Geneva based Scottish poet, Peter McCarey invites internationally acclaimed artists to consider an international concept, produce new work and conspire to bridge cultures across five disciplines.
With support from Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture and République et canton de Genève.
THE ARTIST CARMEN PERRIN EXHIBITS A MOBILE SCULPTURE ENTITLED "LE BRUIT DES YEUX";
ALEXA MONTANI (GENEVA) PLAYS A COMPOSITION BY JACQUES DEMIERRE (GENEVA) SPECIALLY COMPOSED FOR TOY PIANO AND MUSICAL BOX ON THE OPENING NIGHT;
VINCENT BARRAS (GENEVA AND LAUSANNE UNIVERSITY) PERFORMS AN IMPROVISED "SPEECH" ON THE THEME OF THE EXHIBITION ON 4 JANUARY;
PETER MCCAREY (GLASGOW/GENEVA) DESIGNED A SCULPTURE FOR THE EXHIBITION, WHICH WILL BE CLYDE BUILT. PETER MCCAREY'S PREVIOUS INSTALLATION IN COLLABORATION WITH DUNCAN SCOTT WAS EXHIBITED AT IOTA AND AT THE FONDERIE KUGLER, GENEVA.
SCOTTISH/U.K BASED ARTISTS INCLUDE T.D. COATS, LAURA A. HUNTER, CHRIS MCCABE,ROBERT MCNEIL, CRAIG MULHOLLAND COLLECTIVE 'HOMMAGES'WITH CARMEL O'BRIEN & M.V.BROWN PLUS ITALIAN ARTISTS, CATERINA BORELLI AND CLARA BRASCA PLUS A GUEST CONTRIBUTION FROM RUSSIAN ARTIST YURI VASHCHENKO.
UNLIMITED STUDIOS
25 HYNDLAND ST.
GLASGOW, SCOTLAND
++ 44 (0)141 338 6052
WWW.UNLIMITEDSTUDIOS.CO.UK
INTERMEZZO II
Invitée pour la seconde fois en tant que commissaire, Françoise Mamie conçoit une collective qui clôt l'année par un choix d'artistes établis dans la région, mais dont les origines multiples – Bolivie, Chine, Sénégal, Viet-Nam – élargissent l'horizon et irriguent la pratique. Ils présentent des travaux récents, essentiellement sur papier.
Partant de l'idée du dessin, l'exposition se permet des digressions qui vont jusqu'au volume. Elle suscite le dialogue entre des structures géométriques tendues et des gouaches sensuelles, des compositions symboliques puissantes et des lignes épurées, des objets surréalistes et un imaginaire foisonnant.
Avec Omar Ba, Tito Honegger, Carmen Perrin, Jie Qiu, Marie Velardi et Florence Vuilleumier.
Vernissage le samedi 30 novembre de 13h à 17h
Rencontre avec les artistes le samedi 7 décembre de 13h à 17h Exposition du 30 novembre 2019 au 11 janvier 2020
Horaires : mercredi-vendredi 13h-18h, samedi 13h-17h, et sur rendez-vous.
Angela Wollny
Rue Ancienne 15
CH-1227 Carouge/GE Geneva/Switzerland
+ 41 22 300 56 65
+ 41 79 382 87 23
www.salonvert.ch
Désordres
Vernissage le 2 novembre 2019 de 11h à 14h
Galerie Gisèle Linder GmbH
Elisabethenstrasse 54
CH-4051 Basel
Tel +41 61 272 83 77
www.galerielinder.ch
Atmosphères
La galerie Catherine Putman est heureuse de présenter Atmosphères la troisième exposition personnelle de Carmen Perrin.
Depuis les années 80, Carmen Perrin s'est imposée comme sculpteur.
Au début des années 90, elle commence à travailler en lien étroit avec l'architecture et le paysage. Actuellement, elle poursuit des collaborations sur des projets liés à l'espace public et mène, en parallèle, une recherche qui articule étroitement la pratique de la sculpture et celle du dessin.
Le lien fort entre ces deux pratiques tient à une question centrale dans toute l'œuvre de Carmen Perrin, celle de la tension. Le dessin chez elle répond à un processus intrinsèquement lié à une gestuelle, souvent répétitive, parfois presque chorégraphiée où l'idée de forces, physiques et optiques, est omniprésente.
Articulées avec une trame graphique qui délimite l'espace constructif de chaque dessin, les tensions, liées à l'utilisation de la couleur, sont au centre de ses dernières oeuvres.
Dans Elles vont et viennent, 2019 et S'encoublent, 2019, Carmen Perrin cherche à faire apparaître des reliefs qui pénètrent dans un milieu simultanément opaque et translucide, lisse et strié.
L'idée de ces dessins est venue lors de la réalisation de croquis pour la fabrication d'une porte dont la structure en béton, très mince à certains endroits, laisse passer la lumière. Cette réflexion autour du déplacement de la lumière a guidé le choix du crayon jaune.
Ces dessins émanent d'un travail lié à son regard sur l'architecture et à l'attention qu'elle porte aux découvertes de la physique contemporaine et de la biologie.
Expérimentant sans cesse de nouveaux procédés qui lui permettent de créer des œuvres perturbant notre perception sensorielle, Carmen Perrin a travaillé avec de la poudre de chantier bleu électrique déposée au cordeau pour réaliser l'oeuvre CLAC, 2019.
À travers le geste bref et précis de la main qui crée une tension entre le cordeau chargé de poudre et la feuille en papier sur laquelle celle-ci va d'abord « exploser » puis se déposer, le dessin devient presque aussi sonore que visuel.
Du 18 mai au 13 juillet 2019
Vernissage samedi 18 mai de 16 à 20 heures
Galerie Catherine Putman
40, rue Quincampoix 75004 Paris
Du mardi au samedi de 14 à 19 heures et sur rendez-vous
www.catherineputman.com
Goûter d'art
Exposition collective des artistes suisses :
Nicolas Bamert
Hadrien Dussoix
Naomi Middelmann
Manuel Müller
Michel Pellaton
Carmen Perrin
Gilles Porret
Du 18 mai au 29 juin 2019
Vernissage samedi 18 mai de 14h à 18h, dès 13h30 pour les membres
Les Garages 7. Flon. Côtes-de-Montbenon 3. CH-1003 Lausanne
info@cdac.ch +41 78 767 1976 www.cdac.ch
Ouvert du mardi au vendredi de 13h30 à 18h et le samedi de 10h à 18h ou sur rendez-vous
Carmen Perrin – Reprends ton souffle
Die international renommierte, bolivianisch-schweizerische Künstlerin Carmen Perrin (*1953 La Paz, lebt und arbeitet in Genf) ist bekannt für ihre Skulpturen, Objekte, Installationen, Interventionen im öffentlichen Raum und ihre Kollabora- tionen mit Architekten. In ihren autonomen Objekten verbindet sie klassische Fragen der Skulptur – das Ausloten von Tiefe und Raum, das Untersuchen der Materie und der sie umgebenden Leere – mit Fragen nach der Kraft als unabding- bares Element des Lebendigen und der Suche nach den Möglichkeiten, diese Kräfte sichtbar zu machen. Dabei entstehen faszinierende Kunstwerke mit gleichermassen ästhetischer wie überraschender Wirkung. Die Ausstellung im Kunsthaus Grenchen ist seit 20 Jahren die erste institutionelle Einzelausstellung von Carmen Perrin in der Deutschschweiz. Mit einer ortsspezifischen Installation im Neubau, sowie Objekten, Zeichnungen und Videos gibt sie einen Überblick über ihr Schaffen der letzten zehn Jahre.
Carmen Perrin & Tamara Bacci — Au bord de moi-mêmes
« En travaillant d’après nature, je suis arrivé à faire des sculptures minuscules : trois centimètres.
Je faisais ça malgré moi. Je ne comprenais pas. Je commençais grand et je finissais minuscule. Seul le minuscule me paraissait ressemblant.
J’ai compris plus tard : on ne voit une personne dans son ensemble que lorsqu’elle s’éloigne et qu’elle devient minuscule. »
Alberto Giacometti
Il nous faut monter sur les toits pour voir une multitude de nous-mêmes dans leurs fragilités minuscules. Escalader pour relativiser, s’échapper un instant
du tumulte pour questionner nos inconsistances et repartir apaisés de s’être su si petits au milieu des buildings.
Depuis la terrasse de St-Gervais nous percevrons de loin en loin des présences qui nous révèleront le petit espace entre chute et quotidien qui nous incorpore dans le vivant.
Nous regarderons les hommes comme un enfant observerait des fourmis évoluer sur une vieille carte postale du Salève, échouée sur les graviers d’un parc. Une bouffée d’air arrachée au macadam pour se sentir plus grand, pour s’amuser du parcours des insectes que nous sommes.
Aussi il nous faut organiser une vie sur les toits de Genève où tout n’est qu’équilibre précaire, où le vertige tutoie les hommes pressés, où l’instable devient norme et la quiétude immobile dernier refuge avant la chute.
« Au bord de moi-même, je m’arrête, je me penche » disait Pessoa. C’est à cela que nous aimerions amener les spectateurs en les transformant en entomologistes d’eux-mêmes.
Carmen Perrin et Tamara Bacci
jeu 6 sept 18:00 I ven 7 sept 18:00 I sam 8 sept 17:00 (intégrale) I dim 9 sept 16:00 I lun 10 sept 18:00
Théâtre Saint-Gervais, Genève
CARMEN PERRIN @ GALERIE PRIVÉE, Lacoste (FR)
Voir les photos de l'installation
Carmen Perrin, artiste vivant et travaillant à Genève et en France, est invitée cet été dans la Galerie Privée Bob Gysin. Elle présente une œuvre en plein air spécifique au lieu. L'œuvre - un jeu avec l'espace, la lumière et ses réflexions - se consacre de manière approfondie à l'endroit et lui est associé.
Les années précédentes Andrea Wolfensberger et Christoph Brünggel ont présentés leurs œuvres dans le parc de la Galerie, œuvres que vous pourrez voir pour la dernière fois cette année.
Nous avons le plaisir de vous inviter au vernissage le samedi, 23 juin à 17:00. Nous sommes à votre disposition au cas où vous auriez besoin d'aide pour l'organisation de votre séjour sur place.
Si vous souhaitez nous rendre visite à la Galerie Privée, merci de nous contacter à l'adresse courriel suivante : info@gbg-galerie.ch ou au numéro : +41 44 278 40 60.
LA GALERIE PRIVÉE
Elle a été fondée en 2016 et se situe à Lacoste, non loin du Château du Marquis de Sade, à une heure d'Avignon. De juin à octobre Bob Gysin y présente, en parallèle à une partie de la collection Galerie Bob Gysin, d'importants travaux d'artistes Suisses. www.gbg-galerie.ch/gbg-privee-lacoste
NOUS TROUVER
Par le TGV de Bâle à Avignon TGV, env. 4 ½ h. De la gare TGV, env. 45 min. en voiture jusqu'à Lacoste. A Lacoste, prenez la D106 jusqu'au panneau indicateur « Maison Olivier/Galerie Privée ». Prenez le chemin privé à gauche, portail après 100 m à droite.
Plan d'accès (PDF)
Afficher sur GoogleMaps
HÉBERGEMENTS DANS LA RÉGION
Coquillade, Gargas
Le Clos des Lavandes, Lacoste
La Bastide des Magnans, Lacoste
Domaine de Layaude Basse, Lacoste
Cante Grillet, Lacoste
La Bastide de Marie, Ménerbes
Les Trois Sources, Bonnieux
Le Clos Les Eydins, Bonnieux